Classes-En-Lutte. Dans la rue le 1er mai, en grève le 9 et le 10, on reconduit !
La politique menée par Macron et sa bande s’inscrit dans une continuité, même si le mépris ouvertement exprimé depuis leur arrivée au pouvoir, a supprimé toutes les précautions de langage employées par les précédents gouvernements.
Après 5 mois de manifs «gilets jaunes », Macron ambitionne de… ne rien changer. Les réformes destructrices, prévues à marche forcée, sont toujours en vue : retraites, fonction publique, assurance chômage, éducation. Et combien d’autres domaines, d’autres secteurs, vont être écrasés ?
La dégradation des conditions de vie et de travail pour tou.te.s se poursuit.
A toutes les contestations de cette politique profondément inégalitaire, le gouvernement et le patronat répondent par l’autoritarisme, une répression violente, et des attaques contre les libertés : manifestant.e.s mutilé.e.s ou emprisonné.e.s, journalistes arrêté.e.s ou blessé.es par les flics, loi « anti-casseurs » restreignant le droit de manifester, syndicalistes sanctionné.es, viré.es.
Les libertés fondamentales sont bafouées. Les solidarités criminalisées.
Des milliers de migrant.e.s meurent à nos frontières, dans la Méditerranée dans l’indifférence obscène des gouvernants… D’autres doivent lutter pour obtenir des papiers, seul espoir pour limiter les abus patronaux.
1er mai : journée internationale
Algérie, Brésil, Palestine, Pérou…, l’oppression et l’exploitation n’ont pas de frontière. Notre solidarité est totale avec le Hirak populaire et social en Algérie, avec les militant.es s’opposant aux politiques fascistes, racistes, patriarcales et homophobes de Bolsonaro au Brésil,… avec tous.tes les opprimé.es de ce monde en guerre.
Notre place est, ce 1er Mai 2019, comme hier et demain, à leurs côtés. Car nos ennemis sont les même: le capitalisme et l’Etat.
cel-29-avril