Procès 1312 : Toujours l’impunité pour les mutileurs !
Acquittement pour l’éborgneur = condamnation pour l’éborgné
Ça finit toujours comme ça, mais ça fait toujours aussi mal ! Le CRS qui a mutilé notre camarade Laurent de l’Assemblée des blessé·es a été acquitté. La légitime défense a été retenue, justifiant un tir de grenade en cloche, à l’aveugle, pour se venger de pseudo-violences subies une heure avant.
La bourgeoisie, pour défendre ses intérêts, est prête à fermer les yeux sur les exactions des milices d’État bleu marine. Nous n’en sommes que plus déterminé·es à les combattre.
Tout notre soutien à Laurent, continuons tou·tes ensemble ce combat !
La CNT-FTE
Le communiqué de l’Assemblée des blessé·es :
Nous sommes en guerre !
Avant tout… Un big big big-up pour Laurent !
Oui Laurent, une défaite judiciaire mais une victoire politique !
Tu as produit un truc énorme pour les Autres et cela nous engage à continuer de soutenir sans faille tes futures batailles.
Merci à Toutes les composantes de la lutte contre les violences policières et au-delà qui ont soutenu notre ami, notre frère d’armes, ce rassemblement éclectique qui durant 4 jours a trouvé le temps informel pour se saluer, se connaître, s’apprécier, échanger, confronter respectueusement nos divergences pour aboutir à des apprentissages, des convergences,… des possibles. Elle est là notre victoire politique… Merci Laurent !
Notre colère collective… cette vengeance policière qu’on acquitte. Cette vengeance occultée par une presse mainstream qui prend fait et cause pour le baveux lienard, contractant 16h15 et 16h53 pour justifier la légitime défense, pour nous une vengeance “aveugle”. Ainsi les lecteurs crédules pourront valider ce verdict d’acquittement par les turpitudes de ce baveux sans vergogne.
Aussi on n’oubliera jamais cette saloperie de clap de fin… le sourire narquois et soutenu de l’éborgneur mathieu adressé à Laurent une fois la cour retirée, confirmant ainsi que de son torchon d’excuses émanait bien une odeur fétide.
Cette décision d’acquittement, par ce qu’elle implique collectivement, valide cette guerre sociale que les institutions nous font avec leurs lois iniques, travail, santé, toit, éducation, retraites… oppression, répression. Cette guerre sociale dont il est à rappeler que le racisme reste le facteur aggravant, relayé par cette même presse, avec le voile de la peur de l’Autre instillée dans les esprits.
Cette guerre sociale que cachent, minimisent syndicats et orgas “historiques” abandonnant leur objet social pour sauvegarder leurs subsides octroyés par ces mêmes institutions en guerre contre les pauvres, les gueux, les sans dents, les riens, les personnes déclassées. Cette raison fondamentale pour laquelle le nombre de leurs militant.e.s chutent année après année entrainant un repli sur soi déflagrateur.
Cette guerre sociale contre laquelle nous devrons combattre sans concessions sinon rien n’arrêtera ce sociocide au long cours !
Pour l’heure, soyons inspirant·es, imaginatif·ves, innovant·es, constructif·ves… patient·es.