Manifestations antifascistes samedi 12 juin.
Samedi 12 juin, Marches des libertés, une centaine d’organisations appelaient dans 140 villes. A Paris , 70.000 manifestant.es ont défilé de la place Clichy à République. Photo de Une : au départ de la manif, place Clichy à Paris.
DES NUITS D’ORAGES, UNE VIE DE LUTTE, PLUTÔT QU’UNE MINUTE DE SILENCE.
Marche des libertés samedi 12 juin. Plus d’infos là :
Communique-unitaire-gardois-12-juin-maj-9-juin charteCAOIl y a 8 ans Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néo-nazis, en plein Paris.
Mardi 25 mai, s’est ouvert le procès en appel de ses meurtriers, condamnés en première instance. Bien qu’il soit nécessaire que la justice reconnaisse la responsabilité des militants de l’organisation Troisième Voie qui s’en sont pris à Clément et à ses amis ce 5 juin 2013, cela ne saurait suffire car, par-delà la question judiciaire, il est impératif d’organiser une mobilisation politique et de replacer le meurtre de Clément sur le plan politique : la montée en puissance de l’extrême droite et de ses violences dans le monde.
Car 8 ans après sa mort, les forces fascistes contre lesquelles luttait Clément ne cessent de progresser.
Depuis 8 ans on a vu l’explosion des théories du complot, notamment depuis le début de la pandémie. En plus de l’essor électoral du Rassemblement National, on a pu observer non seulement la persistance des violences perpétrées par des groupes d’extrême droite, mais aussi la circulation de leurs idées, des plateaux télés jusqu’au sommet de l’État.
Depuis 8 ans, on a vu la chasse aux migrant-e-s s’intensifier, le racisme institutionnel et l’islamophobie gagner en légitimité et en intensité dans toutes les sphères de la société, les actes antisémites augmenter, les violences policières s’étendre, tandis que des politiques néolibérales frappent de plein fouet les plus démuni-e-s.
Les mouvements sociaux de ces dernières années ont été largement réprimés, cette répression s’étendant à celles et ceux qui luttent contre les idées réactionnaires, qu’illes soient antifascistes, syndicalistes ou militant-e-s LGBTQIA+.
Face au tournant autoritaire de l’État et à la radicalisation d’une partie du champ politique français, nous serons dans la rue le 5 juin, en mémoire de Clément, mais aussi pour appeler à poursuivre les combats qu’il menait.
Un portrait de Clément Méric, ici :
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