Lyon : 26 Accompagnant.es d’enfants (AESH) menacées de licenciements. Répression au lycée Mauriac de Bordeaux. Grenoble : l’animation péri-scolaire exige des moyens.
Lyon : 26 Accompagnant.es d’enfants (AESH) menacées de licenciements.
Dans l’académie de Lyon 26 collègues AESH sont convoqué-es vendredi 27 novembre en conseil de discipline parce qu’elles-ils n’ont pas signé l’avenant pour les PIAL.
Le Collectif AESH de Paris à écrit au recteur.
« Nous, accompagnant-es des élèves de situation de handicap travaillant dans l’académie de Paris, avons pris connaissance des procédures disciplinaires lancées contre nos collègues de l’académie de Lyon. Nous tenons à vous faire part de notre indignation quant à cette situation et souhaitons exprimer notre
soutien à nos collègues.
Nous tenons à réaffirmer que la mise en place des PIAL s’est faite sans aucune concertation, dans la précipitation la plus totale et que les AESH n’en ont bien souvent pas été correctement informé-es. Nous restons opposé-es, comme l’immense majorité de la profession, à ces PIAL que nous considérons être une mesure strictement budgétaire et un recul pour nos droits et pour l’école inclusive.
Nous vous demandons de ne prendre aucune sanction envers nos
collègues. »
Vendredi 27 novembre, un rassemblement est prévu à 9h devant le rectorat.
Répression au lycée Mauriac de Bordeaux
Trois enseignants du lycée Mauriac de Bordeaux ont reçu vendredi dernier de la rectrice un courrier leur notifiant l’engagement d’une procédure disciplinaire contre eux en raison de leur engagement contre la réforme du Bac Blanquer en janvier dernier.
Ils sont convoqués cette semaine à consulter leur dossier puis à formuler des observations. Des conseils de discipline peuvent s’ensuivre.
Ce même vendredi 20 novembre, la rectrice déplaçait les deux chefs d’établissement du lycée pour en imposer deux nouveaux dès lundi 23 novembre. Une annonce faite par courrier électronique envoyée à 15h30 !
Dans cet établissement, la mobilisation des personnels et des élèves avait fait annuler les épreuves dE3C, malgré les vigiles du rectorat et la présence policière.