La CNT-rp sur 89.4, tous les 2è mardis du mois de 20h30 à 22h30
Découvrir ou (re)écouter les dernières émissions…
L'excellente émission "Les Amis d'Orwell" sur Radio Libertaire avait invité vendredi 5 avril des parents et profs parisiens. Elles et ils sont revenu.e.s sur les raisons de la mobilisation contre le projet de loi Blanquer. En deuxième partie, dans le cadre de l'appel des Gilets Jaunes à des rassemblements devant les usines d'armement, reportage sur une usine ALSETEX à Précigné dans la Sarthe.
Mardi 9 avril 2019. Lycéen.nes en lutte et la pédagogie de l’opprimé avec Irène Pereira…
Mardi 12 mars 2019
- Mardi 8 janvier 2019 https://www.mixcloud.com/CNTEducation93/emission-de-la-cnt-93-mardi-8-janvier/
- Mardi 11 décembre. https://www.mixcloud.com/CNTEducation93/emission-de-la-cnt-93-mardi-11-d%C3%A9cembre/
- Mardi 13 novembre. Toute l’actualité analysée par la cnt éduc https://www.mixcloud.com/CNTEducation93/emission-de-la-cnt-education-93-mardi-13-novembre/
- L’émission du 2 novembre 2018 Les ami.e. s D’Orwell contre les fichages à l’école.
C’est là : http://souriez.info/A-l-ecole-du-Big-Data
- L’émission du mardi 9 octobre 2018 consacrée à la rentrée sociale (première journée de grèves interpro ce jour) est là :
"https://www.mixcloud.com/widget/iframe/?hide_cover=1&mini=1&light=1&feed=%2FCNTEducation93%2Femission-de-la-cnt-education-93-09_10_2018%2F"
Au programme de l’émission du mardi 13 juin
Vies volées. Contre les violences policières : mobilisation pour Lamine Dieng
L’émission de radio de la CNT Éducation Région Parisienne aura lieu ce mardi 13 juin 2017 comme chaque deuxième mardi du mois de 20h30 à 22h30 sur Radio Libertaire 89.4
On peut écouter en ligne sur le site de Radio Libertaire en-dehors de la région parisienne.
A quelques jours du 17 juin, journée de mobilisation pour Lamine Dieng* à Paris, nous accueillerons Ramata Dieng, sœur de Lamine, des militant.e.s de la Coordination anti-rep et des syndicalistes investi.e.s dans la préparation de cette journée.
Il s’agira pour nous de revenir sur les causes de la mort de Lamine, le 17 juin 2007, qui n’est pas accidentelle mais s’inscrit dans une longue liste de violences policières qui ont fait de nombreuses victimes, tels Joseph Randolph (2007), Mohamed Boukrourou (2009), Hakim Djellassi (2009), Ali Ziri (2009), Louis Klinger (2010), Abdelhak Gorafia (2014), Amadou Koumé (2015), Adama Traoré (2016)…
A ce jour, le meurtre de Lamine, comme de nombreux autres, n’est toujours pas reconnu. C’est pourquoi la famille avec le collectif Vies Volées appelle à se rassembler nombreux.ses toute la journée du 17 juin, à la veille du verdict de la cour de cassation qui interviendra le 21 juin.
Ces violences policières ne doivent pas rester impunies et il y a tout à craindre qu’elles redoublent si les dispositions exorbitantes de la police liées à l’état d’urgence -indéfiniment prolongé- s’inscrivent durablement dans une loi de droit commun, comme le prévoit Macron.
Sous prétexte de lutte anti-terroriste, nous avons vu les libertés fondamentales (interdictions de séjours, assignations, fouilles et nasses) remises en question lors des manifestations contre la Coop 21, dans les ZAD ou contre la loi Travail. Elles ont été le théâtre de violences redoublées de la part de la police, faisant de nombreux.ses blessé.e.s et mutilé.e.s et parfois même des morts, comme Rémi Fraisse en 2014.
Nos échanges s’inscriront dans les convergences des luttes entre les familles de victime et les militant.e.s anti-fascistes et anti-capitalistes de ces derniers mois. Convergences qui doivent encore se renforcer pour en finir avec l’État policier.
Téléphone du studio radio,
pendant les pauses musicales au : 01 43 71 89 40.
Le lien vers Démosphère : https://paris.demosphere.eu/rv/55080
*Le 17 juin 2007, Lamine avait 25 ans, était en bonne santé et heureux de vivre. Il a perdu la vie dans des conditions atroces, aux mains de quatre policiers. Quatre professionnels garants de la sécurité publique, appelés pour tapage nocturne. Seul, non armé, ne menaçant aucune vie, Lamine Dieng, a été plaqué face contre terre, chevilles sanglées et menottes aux mains, un bras passé par dessus l’épaule et l’autre replié dans le dos, son calvaire a duré une demi-heure au cours desquelles il a été plié et écrasé par près de 300 kg, correspondant au poids total des policiers agenouillés sur son dos. Après avoir traîné Lamine, entravé, sur le bitume avant de le jeter sur le plancher du fourgon de police, un agent s’agenouille sur sa tête pendant que deux autres compriment son thorax, agenouillés sur ses épaules, un quatrième agent s’agenouille sur les jambes de Lamine, repliées jusqu’au bassin. Le décès de Lamine est constaté trente minutes après l’intervention. Le 18 juin, la police des polices (IGS) conclut que Lamine Dieng est « mort naturellement d’un arrêt cardiaque, qui pourrait être dû à une overdose de cocaïne et de cannabis ». Le 22 juin, la famille dépose une plainte avec constitution de partie civile, qui ouvrira une information judiciaire le 10 juillet 2007 et durera jusqu’à aujourd’hui. En 2008, l’asphyxie est définitivement reconnue comme cause du décès de Lamine.
2009 Demande d’actes complémentaires par la partie civile, nouvelle audition des 8 policiers présents sur la scène.
2010 Les policiers sont placés sous le statut de témoins assistés, leur donnant accès au dossier pour préparer leur défense.
2011 Refus du juge d’organiser une reconstitution sur la scène de crime, au motif qu’elle ne permettra pas de « restituer l’état d’excitation » de Lamine.
2012 Confrontation des parties et pseudo-reconstitution… dans le cabinet du juge.
2013 Refus d’entendre les témoins du meurtre, au motif qu’ils n’apporteront aucun nouvel élément au dossier.
2014 Le juge d’instruction Patrick Gachon émet une ordonnance de NON-LIEU pour les 8 policiers mis en cause, après une instruction de 7 ans.
2015 La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris confirme le non-lieu.
2016 Attente du Pourvoi en Cassation 24 mai
2017 Audience devant la Cour de cassation.
21 juin 2017 Rendu de l’arrêt de la Cour de cassation.
Au programme de l’émission du mardi 9 mai
L’émission de radio de la CNT Éducation Région Parisienne aura lieu ce mardi 9 mai 2017 comme chaque deuxième mardi du mois de 20h30 à 22h30 sur Radio Libertaire 89.4 on peut écouter en ligne sur le site de Radio Libertaire en-dehors de la RP.
Ce mardi, nous accueillerons des lycéens et un professeur du lycée expérimental de St Nazaire https://lycee-experimental.org/ menacé de fermeture depuis que Bruno Retailleau, président de la Région Pays de la Loire et proche de Fillon a déclaré qu’il coupait les subventions ! Depuis plusieurs mois, adultes et élèves se mobilisent pour que l’aventure, qui a débuté il y a trente-cinq ans, continue. Ce lycée accueille, dans l’esprit de la pédagogie Freinet, des élèves venu.e.s de toute la France, soucieu.se.x d’apprendre différemment, loin des dogmes autoritaires. Pas de proviseur, de CPE, de projet pédagogique imposé par le haut : tout se décide collectivement pour construire des têtes bien faites et ouvertes sur le monde. Pas vraiment la tasse de thé de la droite filloniste !
Bien évidemment, nous ferons aussi un tour de l’actualité des luttes au lendemain de la première manifestation du quinquennat qui se sera tenue le 8 mai à République à Paris !
Toutes ces discussions seront entrecoupées de musiques de luttes, chroniques littéraires, rendez-vous des luttes hexagonales et internationales.
Au programme de l’émission du mardi 14 mars :
L’émission de radio de la CNT Éducation Région Parisienne aura lieu ce mardi 14 mars 2017 comme chaque deuxième mardi du mois de 20h30 à 22h30 sur Radio Libertaire 89.4 on peut écouter en ligne sur le site de Radio Libertaire en-dehors de la RP.
Au programme ce mardi, nous accueillerons un militant de la FAU allemande (Union Libre des Travailleurs/euses), syndicat anarcho-syndicaliste issu des luttes de 1968 et en bute aux difficultés depuis qu’en 2010, un jugement du Tribunal de Berlin l’a interdit… Nous ferons le point sur le système scolaire en Rhénanie-du-Nord-Westphalie où le manque d’enseignant.es. est patent, ou encore sur l’offensive de l’Armée et de ses services de recrutement qui organisent des événements « séduction » dans les écoles… Ce sera aussi l’occasion d’échanger sur le mouvement syndicaliste révolutionnaire dans cette région et de dresser un bref tableau de la situation sociale en Allemagne.
Puis nous accueillerons des syndicalistes et des enseignant.e.s qui nous parleront du stage intersyndical national co-organisé par la CGT, la CNT, SUD et le Collectif Anti-Hiérarchie (CAH) et qui aura lieu les 30 et 31 mai à la Bourse du Travail de Paris. Ce stage sera consacré aux évaluations des personnels des écoles et des lycées, mais aussi des élèves. Il s’agit pour nous d’interroger ce qui se joue dans les dispositifs d’évaluation. Dispositifs qui, pour être très récents, n’en sont pas moins terrifiants si l’on en croit deux chercheuses de l’université de Californie : Sally Dickerson et Margaret Kemeny nous disent que « Le stress le plus puissant, et le plus chronique, c’est l’inquiétude face au jugement d’autrui » (1).
Nous relierons nos réflexions à nos pratiques en espérant fédérer un mouvement de refus, tant des nouvelles modalités d’évaluation des personnels enseignants à la rentrée 2017 que du LSUN, véritable casier informatique des élèves. Ce stage est ouvert à tous les personnels, enseignants et non enseignants.
Vous pourrez nous appeler en direct pendant les pauses musicales
au : 01 43 71 89 40.